Monument aux victimes de Neuengamme (1938-1945) Les nazis créent le camp de concentration, au Sud-Est de Hambourg. Puis il devient, en 1940, un camp de travail (213 000 m2) avec plus de 90 camps extérieurs annexes. - Les prisonniers effectuent un travail forcé dans une briqueterie, dans des conditions de vie et de travail inhumaines. Puis ils travaillent aussi dans l’industrie de l’armement ainsi que pour la construction d’installations militaires.

Dans le camp sévit le docteur SS Kurt Heißmeyer. Il effectue des expériences avec le bacille de la tuberculose sur des déportés et sur vingt enfants juifs, âgés de moins de 12 ans. Dans la nuit du 20 au 21 avril 1945, les nazis pendent les enfants, les deux médecins français qui s’occupent d’eux, leurs deux infirmiers néerlandais et une trentaine de prisonniers soviétiques. Ils espèrent ainsi faire disparaître les traces des expérimentations avant l’arrivée des troupes britanniques. Les nazis déportent dans ce camp 106 000 personnes, de 28 nationalités différentes, dont 55 000 meurent (soit 52 %). Cela correspond au slogan du camp : « épuisement par le travail ». - Le monument est inauguré le 13 novembre 1949. Sculpté en pierre de Vilhonneur, par Pierre Honoré, grand prix de Rome, ce monument représente une figure de femme accroupie, les bras posés sur un bloc gravé. Le regard comme perdu au loin. Elle symbolise le maintien de l’espoir et l’humanité ayant vaincue la force brute. Div 97