Ozanian Andranik, général (1866-1927). Ozanian Andranik voit le jour à Şebinkarahisar (Arménie, aujourd’hui en Turquie). A 22 ans, ayant perdu sa femme et ses deux enfants, il rejoint un groupe de partisans de sa région. Puis c’est à Istamboul, où il rejoint les chefs de file de la pensée politique de l’indépendance de l’Arménie, que s’affirme son destin. En 1912, il combat contre l’empire ottoman et rencontre le sous-lieutenant Garéguine Njdeh avec qui il crée une division armée arménienne. Il combat contre Enver Pacha en décembre 1912 et, pour cette initiative, il est fait citoyen bulgare, pensionné et promu officier. La division de volontaires est dissoute le 28 mai 1913.  suite ...

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Rudolf Lehmann (18xx-19xx). - La chapelle a la forme originale d’un petit château avec quatre tourelles. Elle est ornée d’un vitrail représentant un ange, de facture inconnue. Div 94

Jeanne Daumy (1901-1918). - La sépulture, à l’état impeccable, est ornée d’un des plus belles sculptures du cimetière. Celle-ci représente Jeanne debout, grandeur nature, appuyée sur une console supportant un pot de fleurs et la main posée sur son chien. Elle est signée par Paul Graf et datée de 1923.Le monument est signé par l’architecte Truffot, par le sculpteur Paul Graf et par Les carrières réunies marbres S. Prat (Prat dans les Côtes-d’Armor ?). Il comprend une mosaïque avec des fleurs de lys blanches, symbole de pureté, derrière la sculpture, qui la met en valeur. La sculpture est encadrée par deux colonnes de marbre rose veiné. Div 93.

Pelouse cinéraire. Les cendres sont versées directement sur la pelouse en un long cordon et non pas dispersées.

Étienne Léopold Mourier, cuisinier (1863-1923) - Restaurateur propriétaire, il enchaine les acquisitions d’établissements dont certains deviendront célèbres : le restaurant « Foyot » en 1891, le « Café de Paris » en haut de l’avenue de l’opéra, le « Pavillon d’Ermenonville » en 1900, le « Pré Catalan » en 1908 et Le « Fouquet’s » en 1914. - La sépulture est ornée d’une sculpture en marbre représentant une pleureuse voilée agenouillée qui montre un parchemin et portant un bouquet de roses, devant une couronne funéraire. Cette sculpture est signée par J. Pendanc. Léopold MOURIER, président d’honneur, perpétuel, de la, mutuelle des cuisiniers, de France (plaque). Div 93.

François Poccardi, restaurateur (1881-1946) - Il devient un restaurateur célèbre de l’entre-deux-guerres, à la tête de deux restaurants italiens. Si cette brasserie italienne présente un intérêt aux lecteurs des Soirées de Paris, c’est parce que c’est là, le 2 mai 1918, qu’a été arrosé à l’Asti Spumante, après la messe à Saint-Thomas d’Aquin, le mariage d’Apollinaire, en présence de Pablo Picasso, Ambroise Vollard, Gabrielle Buffet-Picabia et Lucien Descaves. - Une colonnade circulaire encercle la statue d’une jeune fille assise (Marguerite), en marbre, grandeur nature, signée par Alfred Boucher. Le monument est signé par l’architecte Jacopozzi. Div 93.

Joseph Spiess, inventeur du système de dirigeables rigides. Il décrit et fait breveter, en 1873, sans le réaliser, un modèle de dirigeable rigide. (1838-1917). – Le premier vol de ce dirigeable a lieu au-dessus de Paris en 1913. Les parisiens, éberlués pensent voir apparaître un Zeppelin allemand. - La sépulture, avec un imposant sarcophage de marbre, porte à son fronton, un haut-relief en bronze représentant son dirigeable et de facture inconnue. Div 89

Oscar Wilde, écrivain (1854-1900) - Oscar (Fingal O ‘Flahertie Wills) Wilde est né à Dublin. Il reçoit en 1878, un prix pour son poème sur « Ravenne ». Il crée la même année le mouvement dit de l’Art pour l’Art. Oscar Wilde s’installe à Londres, en 1879. Il se marie en 1884 avec Constance Llyod, dont il a deux fils, Cyril et Vyvan. 1891 est le tournant de son existence, il fait la connaissance de lord Alfred Douglas. Il expose sa liaison avec lui et affiche en public son homosexualité. En 1897, Il arrive en France où il réside sous le nom de Sébastien Melmoth. Dès lors, c’est la descente aux enfers qui commence pour Oscar Wilde, une longue suite de déchéance et d’abandon. Malgré l’aide de ses amis, il finit ses jours dans la solitude, le désespoir et la misère. suite ...

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Jules Lewin, diplomate (1845-1915) – Jules Lewin devient consul du Chili en France et y décède. - La dalle est recouverte d’un haut-relief d’une femme à demi nue et couchée, signé de façon difficile à lire aujourd’hui. Div 93

Oui Michel, je préfère ce monument à celui de Oscar Wilde, situé en face, chacun aime l'art à sa manière ... et selon ses envies sexuelles !

Aristide Vigneron, collectionneur (1846-1909) – Il devient commissaire général de la société des artistes français. C’est aussi un grand collectionneur. - Un buste en bronze signé par Alphonse Colle, daté de 1895, trône sur une haute stèle. Ce buste est aussi signé par le fondeur : « cire perdue Hébrard ». La dalle est signée par l’entrepreneur J. Lerendu. Div 89

A. Kaikhosroo Ghaswala (1873-1931) - Le monument est orné d’un bas-relief mazdéiste en pierre, de facture inconnue. - (Dans la Perse antique, le culte principal est le « mazdéisme », religion qui doit son nom à son dieu principal, Ahourâ Mazdâ. Il devient « zoroastrisme » après la réforme mise en œuvre par son prophète Zoroastre, 600 ans avant l’ère chrétienne. Le livre sacré du mazdéisme est l’Avesta.) Div 89

Bahram Pestonj Patel (1903-1931) - Il voit le jour à Mumbai (alors Bombay, Inde). Il décède à Hauteville (Manche). - La sépulture est ornée d’un bas-relief mazdéiste (le dieu Mazda, un autel avec le feu sacré…) et de flambeaux dressés, de facture inconnue. Div 89

Monument aux morts pour la France en Afrique du Nord (1952-1962) -

Entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962, trois millions de soldats, appelés ou rappelés, combattent en Afrique du Nord. 300 000 reviennent blessés ou malades. 30 000 meurent, dont 747 combattants parisiens, morts ou disparus. L’édification d’un monument fait partie des engagements de Bertrand Delanoë durant la campagne des élections municipales de 2001. Le Conseil municipal en débat en septembre 2001. - Derrière la stèle, symbolisant un livre du souvenir, sur le mur, sont inscrits les noms des 747 parisiens morts ou disparus.

Le monument est l’œuvre de l’architecte Ricardo C. Guerra. Costa G. Spourdos a signé la sculpture. Div 88

Monument aux victimes du génocide du Rwanda (1994) - Le génocide des Tutsi au Rwanda a lieu du 7 avril au 17 juillet 1994. L’ONU estime qu’environ 800 000 Rwandais, en majorité Tutsi, ont perdu la vie durant ces trois mois. Ceux qui parmi les Hutus se sont montrés solidaires des Tutsi ont été tués comme traîtres à la cause Hutu. D’une durée de cent jours, ce fut le génocide le plus rapide de l’histoire et celui de plus grande ampleur quant au nombre de morts par jour. Div 88

Monument aux tchécoslovaques morts pour la France (1914-1918) - Le 25 juillet 1914, à la déclaration de guerre de l’Autriche-Hongrie à la Serbie, la colonie tchécoslovaque de Paris manifeste devant l’ambassade autrichienne à Paris. Là, elle brûle un drapeau autrichien. Le 9 août, lors de l’assemblée générale des organisations tchécoslovaques parisiennes (la Rovnost, social-démocrate, et le Sokol, national-libéral), on décide que tous les membres aptes s’engagent dans l’armée française. La Légion étrangère les accepte alors. Environ 250 hommes partent pour le camp d’instruction de Bayonne, où ils reçoivent l’entraînement des soldats français. Équipés et armés, le 23 octobre, les volontaires partent pour le front de Champagne, dans la 5e armée, leur régiment est inclus dans la division du général Blondlat, où lutte jusqu’en avril 1915 à Sillery (Marne). suite ...

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Monument aux soldats belges morts pour la France (1914-1918) - Le monument, signé par l’architecte Henry Lacoste, est inauguré en 1922. La porte en bronze avec en bas-relief un soldat l’arme à la main est l’œuvre du sculpteur Charles Piot. A l’arrière du monument sont gravés les noms des soldats morts. Ce monument renferme les restes mortels d’un soldat belge inconnu. Div 84

Monument aux Polonais morts pour la France (1914-1918) - Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux Anciens Combattants, inaugure le monument, le 3 mai 2006. Cette cérémonie se déroule en présence de l’ambassadeur de la République de Pologne en France, M. Tombinski, du vice-ministre de la défense de la République de Pologne, M. Koziej, du gouverneur militaire de Paris, le général de corps d’armée Zuchowicz. - Un aigle, portant sur sa tête une boule surmontée d’une croix, est perché en haut d’une haute stèle, d’où partent deux bannières avec une décoration. Cette statue, en bronze, est l’œuvre du polonais Marek Moderau, auteur de nombreux monuments commémoratifs en Pologne, et le monument est signé de l’architecte Jan Beyga. Div 88

Monument aux morts Garibaldiens (1914-1918) Alors que l’Italie n’est pas encore entrée en guerre, 2 000 volontaires italiens s’engagent au service de la France. Ils constituent la Légion garibaldienne commandée par Peppino Garibaldi, petit-fils de Giuseppe Garibaldi. Son frère Ricciotti Garibaldi est officier à l’état-major du régiment. Son deuxième frère, Bruno, sert au 3ème bataillon, alors que Sante Garibaldi est sous-lieutenant du 2ème bataillon. Enfin, Costante Garibaldi est adjudant à la 10ème compagnie du 3ème bataillon. Créée officiellement le 5 novembre 1914, sous le nom de 4ème régiment de Marche du 1er régiment de la légion étrangère, la légion garibaldienne sait se couvrir de gloire en Argonne. Ses volontaires, autour des petits-fils de Garibaldi, sont de véritables héros. Le 17 décembre 1914, on les regroupe sur l’Argonne où ils séjournent jusqu’au 24 décembre. Ils montent en ligne la nuit même de Noël. Le 26 décembre 1914, ils partent à l’attaque du bois de Bolante aux cris de « Viva Italia, Vive la France ». Leur tunique verte déboutonnée laisse voir la légendaire chemise rouge. Div 84

Monument aux Arméniens de l’armée française morts pour la France (1914-1918) - Ce monument représente un clocher octogonal à la manière des chapelles arméniennes. C’est un hommage aux Arméniens morts pour la France pendant les conflits de 1914-1918 et 1939-1945. Alain Poher, président du Sénat, l’inaugure, le 15 avril 1978, en présence de nombreuses personnalités consulaires, militaires, et de maires de plusieurs communes. Mgr Sérovpé Manoukian, le prélat des Arméniens de Paris, le bénit à cette occasion. Le monument est l’œuvre collective des architectes Edouard Utudjian, H. Koutan et Jean-François Djermagian et Bernard André a réalisé la sculpture. Div 88

Morrison, James Douglas, dit Jim, chanteur (1943-1971) – Bien que sensiblement en perte de fréquentation, la sépulture de Jim Morrison conserve ses fidèles. La dernière mode est de laisser un chewing-gum sur une des protections des arbres proches ! Div 06

Pierre Desproges, humoriste (1939-1988) – « On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui » - « Il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d’entraînement, on peut arriver à en faire des militaire » - « Il y a plus d’humanité dans l’œil d’un chien quand il remue la queue que dans la queue de Le Pen quand il remue son œil ». Div 10

Wilhelm Albert Vladimir Apollinaire de Krostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire, poète (1880-1918) –

« Sous le pont Mirabeau coule la Seine... » . Div 86

Annie Girardot, actrice de cinéma, comédienne de théâtre (1931-2011) –

« Je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma français, mais à moi, le cinéma a manqué follement… éperdument… douloureusement. Et votre témoignage, votre amour, me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte. ». Div 49

René Lalique, verrier (1931-2011) – Fondateur de la maison Lalique. La croix en verre, sur son monument, est une œuvre de René Lalique. Div 23

Jean Auguste Dominique Ingres, peintre précurseur du réalisme (1780-1867) – Ingres Jean Auguste Dominique et Delphine – monument par Victor Baltard. Div 23

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